Ouhlala!! Difficile de rester sur une chaise pendant 8h, mais c'est secondaire car les enseignements sont passionnants, et le prof excellent (nous n'en n'avons vu qu'un pour l'instant).
Après une présentation de la formation, nous sommes rentrés dans le vif du sujet avec des notions de microbiologie et d'hygiène (je peux vous dire que vous ne savez certainement pas vous laver les mains dans les règles de l'art...).
Et aujourd'hui, nous avons commencé à aborder les 45 AOP du paysage fromager français (vive le Pélardon et le Maroilles!). Je résume sauvagement ces 3 jours intenses...
Les cours ont lieu dans l'enceinte du MIN de Toulouse. Un MIN, c'est un marché d'intérêt national, comme à Rungis, mais en plus petit, forcément. Bien que celui de Toulouse soit le plus grand marché provincial. Il faut montrer patte blanche pour entrer car l'accès est réservé aux professionnels qui viennent faire leur course ici en gros pour les revendre au détail dans leur boutique. Seul hic, il n'y a pas de fromages à Toulouse, on va devoir monter à Rungis (oh joie, bonheur!!!) pour voir le Carreau (c'est le nom du hangar consacré aux fromages).
Au final, nous sommes 13 adultes en formation, 4 gars et 9 filles! Les profils sont évidemment très divers: de tous horizons (tourisme, médecine, marketing, social, art, CPAM, archéologie...) et de tous âges (la doyenne a 56 ans et projette d'ouvrir sa boutique l'an prochain!)
Nous irons prochainement dans les 2 salles attenantes à celle de cours pour nous entraîner à la vente, la découpe, l'emballage, la pesée, les plateaux, les préparations fromagères, les dégustations...
Je finis ces 3 jours avec la tête bien remplie mais heureuse car une fois de plus, je sais que je ne me suis pas trompée, et heureuse de retrouver ma campagne lauragaise avec cette vue imprenable sur les Pyrénées dont je ne me lasse pas!