jeudi 20 avril 2017

Le premier jour de stage ter

Quelle journée! Je voulais changer de rythme et voir ce que c'est, une fromagerie à gros débit, et bien je suis servie (et passablement fatiguée mais on s'en fiche, j'apprends!).




Nous sommes ici chez Pierre Gay, dont les grands-parents ont fondé la fromagerie à cet emplacement (une rue très commerçante d'Annecy) en 1935. Le père de Pierre, Jean, habite à côté et passe plusieurs fois par jour pour papoter avec les clients et leur montrer avec fierté la cave d'affinage à travers le plancher vitré. Pas besoin de parler beaucoup avec lui pour sentir son amour immodéré pour son métier et le fromage.




On enchaîne avec une petite visite de la fromagerie, en vidéo:




La première journée a été incroyable a plusieurs titres: d'abord les nombreux clients qui ont prolongé le week-end pascal se sont enchaînés sans discontinuer (mercredi et jeudi ont été plus calmes). Du coup, je suis passée directement à la vente, et en toute modestie, je me rends compte que je suis rapidement opérationnelle.
Ensuite, le panier moyen est largement au-dessus de ceux réalisés jusqu'ici (j'ai même fait une vente à 250 euros...).
Enfin, il a fallu préparer les commandes des très nombreux restaurants qui passent leurs commandes chez Pierre Gay (dont des prestigieux palaces parisiens). Ici, quand on prépare de la fondue, on ne fait pas semblant:


On en a préparé 3 comme ça, et la saison se termine:
je n'ose imaginer les quantités en décembre!

On poursuit la visite avec Yquem, le chien de la famille


La cave que l'on aperçoit à travers la vitre sert à l'affinage des comtés, beauforts, abondances, Etivaz, et toutes les tommes de la région (Savoie, Bauges, Aravis, au lait de vache, brebis, chèvre... il y en a toute une déclinaison). Il y a une autre cave en bas, consacrée au Reblochon, et à son cousin le Chevrotin (comme un Reblochon, au lait de chèvre). Et puis, tout au bout du couloir derrière le chien, encore des chambres froides, pour les chèvres plus frais, les brebis, les pâtes persillées et tous les fromages à pâte molle (je résume).




Et pour finir en beauté (!!), une photo avec le col tricolore. Pour l'instant, il n'y a que le drapeau. On peut toujours rêver: un jour peut-être, tout le col sera bleu-blanc-rouge...



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire